.
1417 - EEN KLARE BLIK
BIJ DE ZUIDERBUREN
.
.
Ik heb het, door mijn
slechte ogen, al lastig genoeg met lange teksten lezen in mijn moedertaal,
zonder dat ik er een gewoonte van maak mijn ogen te vermoeien met andere
wereldtalen (!), zoals het Frans. Maar omdat http://www.bloggen.be/roeland/ zo
uitdrukkelijk een der onzen is, maak ik graag onderstaande uitzondering.
Tiens, tiens, denk ik an :
Le
Figaro, mmhm, hoe zou die staan tegenover Marine Le Pen? Moet ik toch
eens op letten!
Wat me in dit navolgend
artikel vooral bevalt, is de historische context waarin de Islam denkt de kans
te mogen grijpen, om de plaats van het wereld-communisme in te nemen. Wat de Islam
mist aan intelligentie, wint het aan wreedheid en dat maakt dat soort
waan-ideeën veel gevaarlijker dan alle duivels in de hell. Want die kunnen daar
niet uit, en de haatbaarden wel.
.
Ter zake :
Ze verkozen de on-eer boven de oorlog, ze kregen de
twee” (Churchill).
Dat stuk van de adjunct-directeur van Le Figaro is
echt lezenswaardig! Het is een beetje te lang om te vertalen, waarvoor mijn
excuses.
Thierry
Desjardins.
Journaliste
et Reporter, né en 1941,
Directeur
général adjoint du Figaro.
Auteur
d'un nombre considérable d'ouvrages politiques.
Lauréat
de l'Académie française.
Prix
Albert Londres 1975.
Prix
Louis Pauwels 2000.
Déclaration
du Directeur Général Adjoint du Figaro
Il
serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de
religion a éclaté et, cette fois, à l' échelle planétaire.
Les
Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en
Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux
avait dit :
«
Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
On
a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans
pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la
civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur
la planète.
Cette
haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En
s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les
islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le
capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes
femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.
Le
XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre
les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d'eux-mêmes sous
les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et
son Prophète.
Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau
vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées
celle des commissaires politiques.
Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les
foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes
métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars
du Pacte de Varsovie.
Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles
habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à
Bagdad.
Mais nous restons les bras ballants.
Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous
pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières
expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle
époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité
baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il
est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire
protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.
Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons
de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais
pour maquiller toutes nos lâchetés.
Hier, un imbécile de service nous a longuement
expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les
coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les
représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne », les
symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola.
En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l' en
croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces
survivances d'un passé détesté.
*L'imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes
sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ».
Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane.
S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément
parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie.. Ils avaient
leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.
On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de
tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de
rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien,
de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes
(ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem,
soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires,
certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des
ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est
évidemment une absurdité.
Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne
». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger,
mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations
odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous
devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur
pays.
Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous
boucher les yeux, à parler de «l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à
l'occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».
Soyons intransigeants avec les règles de notre
laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la
discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent
certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.
Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer,
d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sobres de notre
histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une
leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait
dit:
«Ils
ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»
Il
ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.
.
Geschreven
door AABEE via Digitalia
…
…
Geen opmerkingen:
Een reactie posten