EUROPA EN KRUISBEELDEN IN ITALIE
Vaticaan verwerpt uitspraak Europese Hof over crucifixen 05-11-2009 - knl - Katholiek Nederland
In Iskander
Hilversum (Van onze redactie) 4 november 2009 - Het Vaticaan heeft afwijzend gereageerd op de uitspraak van het Europese Hof voor de Rechten van de Mens dat crucifixen in openbare scholen in Italië een schending vormen van de vrijheid van onderwijs en godsdienst. Pauselijk woordvoerder Federico Lombardi noemde het kruisbeeld een fundamenteel teken van het belang van religieuze waarden in de Italiaanse geschiedenis en cultuur. Het is volgens hem een symbool van eenheid voor de gehele mensheid en zeker niet van uitsluiting. Hij zei dat het Europese Hof niet het recht heeft zich in een zo diepgaand Italiaanse aangelegenheid te mengen.
Godsdienst en Europese identiteit "Het lijkt alsof het Hof voorbij wil gaan aan de rol van het christendom in de vorming van de Europese identiteit, die wezenlijk was en blijft. Godsdienst levert een waardevolle bijdrage aan de vorming en morele groei van mensen en is een wezenlijk bestanddeel van onze beschaving. Het is onjuist en kortzichtig om haar in het onderwijs uit te sluiten", aldus pater Lombardi.
Gisteren werd bekendgemaakt dat het Europese Hof voor de Rechten van de Mens kruisbeelden in klaslokalen van openbare Italiaanse scholen heeft verboden. De crucifixen aan de wand van klaslokalen zouden de vrijheid van ouders om hun kinderen op hun eigen manier op te voeden schenden. De Italiaanse staat werd echter niet opgedragen alle crucifixen te verwijderen.
De zaak was in 2006 aangespannen door Soile Lautsi, een Italiaanse moeder van Finse afkomst, die al acht jaar geleden begon te klagen dat de openbare scholen in haar woonplaats in Noord-Italië weigerden katholieke symbolen uit het klaslokaal te verwijderen. Volgens Lautsi is de weigering in strijd met de seculiere beginselen van de openbare scholen. Het Hof bepaalde dat Lautsi een schadevergoeding van 5000 euro moet krijgen.
Italiës landsadvocaat gaat in hoger beroep tegen de uitspraak van het Europese Hof. Onderwijsminister Mariastella Gelmini van Berlusconi's partij PdL zei gisteren dat de Italiaanse overheid het rooms-katholieke geloof aan niemand wil opleggen. Ze hekelde de Europese bemoeienis. "Een verenigd Europa mag niet worden opgebouwd door het afschaffen van de tradities van de individuele lidstaten
L'Italie se retrouve une unité sous ses crucifix [naar index]
05-11-2009 - v. - Le vif
La gauche et la droite se trouvaient unis mercredi dans ce qu'un journal a appelé un "petit miracle", pour critiquer la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme, qui a donné raison à une mère italienne qui requérait la suppression des crucifix des locaux de classe dans les écoles publiques italiennes.
Mardi, la Cour européenne des droits de l'Homme, à Strasbourg, condamnait l'Italie à verser 5000 euros à une mère de famille italienne qui demandait, en vain, que les crucifix soient retirés des locaux de classe d'une école publique fréquentés par ses enfants. Selon la requérante, ces crucifix vont à l'encontre du principe de laïcité de l'Etat. Pour étayer ses propos, elle se basait sur une décision de la Cour de Cassation qui avait interdit, au nom du même principe, la présence de crucifix dans les bureaux de vote.
Avant d'introduire sa plainte à Strasbourg, la mère italienne avait lancé une procédure devant la Cour constitutionnelle de son pays. Là, le gouvernement avait plaidé que le crucifix n'est pas seulement un symbole religieux, mais un symbole de l'Etat italien. Le tribunal avait suivi cette argumentation, jugeant le crucifix "symbole de l'histoire et de la culture italiennes, et par conséquent de l'identité italienne". Le Conseil d'Etat rejeta par la suite le pourvoi de la requérante, au motif que la croix était devenue une des valeurs laïques de la Constitution italienne et représentait les valeurs de la vie civile.
Mais visiblement, les juges de Strasbourg ne l'ont pas entendu de cette oreille. Eux ont en effet estimé que la croix peut aisément être interprétée par des élèves de tous âges comme un signe religieux, signe qui peut être perturbant pour des élèves d'autres religions ou athées. Un jugement prononcé à l'unanimité.
Un petit miracle à l'italienne
Mais un jugement qui ne fait vraiment pas l'unanimité en Italie, où l'on s'est subitement retrouvé une unité, au-delà des rivalités politiques et idéologiques dont les Italiens sont friands. Le Corriere della Sera ne s'y est d'ailleurs pas trompé, son éditorialiste indiquant que la décision de la Cour de Strasbourg a entraîné "un petit miracle en Italie, celui de créer une quasi-unité nationale en défense du symbole du christianisme".
Bien entendu, la droite italienne au gouvernement, proche de l'Eglise et du Vatican, a attaqué le verdict de Strasbourg. Ainsi, la ministre italienne de l'Education s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme. "La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition. (...) L'histoire d'Italie passe aussi à travers des symboles: en les supprimant, on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique. (...) Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique".
Mais la critique n'a pas été l'unique apanage de la droite. Ainsi, Pierluigi Bersani, le chef du Parti démocrate, le principal parti d'opposition, a déploré que "le bon sens doit devenu victime du droit. L'autre parti d'opposition, Italie des valeurs, a dénoncé "une réponse erronée à une demande de laïcité".
Pour l'éditorialiste du Corriere della Sera, "ces prises de positions ne semblaient pas acquises. Elles traduisent une approche marquée par une sensibilité dont les racines vont au-delà des appartenances politiques et même religieuses".
Le Vatican dénonce "ces citrouilles que l'Europe nous laisse"
Moins surprenante a été la réaction du Vatican, évidemment outré par la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme. Le Vatican a parlé d'"erreur" et de "myopie", exprimant sa "stupeur" et ses "regrets". "La sentence de la Cour européenne a été accueillie au Vatican avec stupeur et regrets", a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, sur Radio-Vatican et la première chaîne de télévision Rai Uno. "Le crucifix a toujours été un signe d'amour de Dieu, d'unité et d'accueil pour toute l'humanité. Il est déplaisant qu'il soit considéré comme un signe de division, d'exclusion ou de limitation de la liberté".
Pour lui, "c'est une erreur et une myopie de vouloir exclure de la réalité éducative" un "signe fondamental de l'importance des valeurs religieuses dans l'histoire et la culture italiennes". "Il est surprenant qu'une Cour européenne intervienne de façon lourde dans un domaine très profondément lié à l'identité historique, culturelle (et) spirituelle du peuple italien", a affirmé le père Lombardi, jugeant qu'"il semble qu'on veuille désavouer le rôle du christianisme dans la formation de l'identité européenne, qui, au contraire, a été et demeure essentielle".
Le numéro deux du Vatican, Tarcisio Bertone, a surenchérit ce mercredi, déplorant que "cette Europe du troisième millénaire nous enlève nos symboles les plus chers et ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", visant évidemment celles d'Halloween, une tradition considérée comme anti-chrétienne par l'Eglise catholique. "Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres".
Le bras droit du pape a également affirmé "apprécier" le recours que le gouvernement italien a déposé contre le verdict de la Cour de Strasbourg
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